A la rencontre de Charley Bowers

DISTRIBUTION

Musiciens :

Loïc Royer : clarinettes
Francis Perdreau : contrebasse, violoncelle ou Benoît Keller : contrebasse
Philippe Poisse : piano

A l’écran :

Emmanuel Vérité

Derrière l’écran :

Réalisation : Jean-Marc Bordet
Sur une idée de Philippe Poisse et Sarah Douhaire

Le ciné-concert A la rencontre de Charley Bowers est accompagné par le trio Scènes Occupations.

« Une plongée dans le burlesque des années 20 »

Charley Bowers, né en 1909, a une particularité par rapport aux autres stars du burlesque (Chaplin, Keaton, Lloyd). Il est le seul à maîtriser la technique pour allier images du réel et d’animation. Ainsi, il est possible d’inventer des œufs incassables, des chaussures qui claquent en si bémol majeur ou des peaux de bananes antidérapantes. A peu près tout et n’importe quoi, puisque avec l’animation on peut inventer, faire bouger, aller jusqu’à l’extrême de l’extrême, ce qui a donné un côté surréaliste et débridé aux films de Bowers.

Nous donnons à découvrir deux moyens-métrages de Charley Bowers :

> Pour épater les poules – film de 1926 d’une durée de 22 minutes, où Bricolo (personnage inventé et interprété par Charley Bowers) décide de créer une invention destinée à rendre les œufs élastiques et incassables. Il y parvient grâce à une étonnante machine qu’il faut approvisionner pour faire la démonstration ! Notre inventeur part à la chasse aux œufs, qui s’avère périlleuse…

> There it is – film de 1928 d’une durée de 18 minutes, où un mystérieux personnage provoque d’étranges perturbations dans la maisonnée. Scotland Yard est appelé à la rescousse, et confie la mission à son agent spécial Charley MacNeesha (Charley Bowers) et son (très) petit assistant MacGregor. Ils vont tenter d’éclaircir le mystère de la maison « hantée »…

En préambule et comme un fil rouge, un film d’une dizaine de minutes, créé spécialement pour l’occasion. Le personnage Charlie interprété par Emmanuel Vérité présente les deux films muets qui suivent, retrace le contexte de l’époque, situe le burlesque dans l’histoire du cinéma, explique la difficulté de faire des effets spéciaux au début du 20ème siècle… Ce film se veut en lien direct avec ce qui se passe sur scène. Ainsi, Charlie tentera de dialoguer avec les trois musiciens installés au pied de l’écran.

Si vous souhaitez A la rencontre de Charley Bowers « chez vous », contactez Sarah Douhaire sur scenesoccupations@orange.fr